Une étude de transport réalisée par CPCS identifie des solutions pour réduire les coûts de transport le long du corridor Cotonou-Niamey

Le corridor routier Cotonou-Niamey, qui relie le Bénin et le Niger, fait face à des coûts et des prix élevés de transport de marchandises. Pour y voir plus clair, la firme CPCS a creusé la question à la demande de son client, le Millennium Challenge Corporation (MCC).
Pour cette étude, les experts se sont appuyés sur la vaste expérience internationale de CPCS en matière d’analyse de données et sur ses travaux dans le secteur des infrastructures en cours ou récemment achevés en Sierra Leone, au Bénin, au Sénégal, au Népal, au Burkina Faso, en Tunisie, en Côte d’Ivoire et au Ghana, y compris des études sur des corridors régionaux.
L’étude en bref:
- L’analyse a permis d’identifier 9 obstacles majeurs qui sont les principales causes des coûts de transport de marchandises élevés le long du corridor
- Les chercheurs de CPCS ont quantifié et cartographié en profondeur toute la chaîne de valeur du transport de marchandises du corridor
- L’étude recommande les meilleures options en matière de réforme des politiques et des institutions afin d’améliorer le transport transfrontalier
- Depuis, les autorités publiques des deux pays et la MCC se sont appuyés sur les résultats de l’étude comme outil d’aide à la prise de décision
Cette étude, menée par des spécialistes du transport, fait suite à une autre étude que CPCS a réalisé pour évaluer le statut concurrentiel de la ligne ferroviaire Cotonou-Niamey par rapport à l’option du corridor routier reliant les capitales du Bénin et du Niger.
Infrastructures africaines : expertise de CPCS
L’étude combine une analyse du transport régional de marchandises ainsi qu’un examen politique et économique de la dynamique du marché et des organisations gouvernementales et non gouvernementales qui sont susceptibles d’affecter le secteur des transports.
De plus, une série de consultations a eu lieu avec des personnes clés des secteurs public et privé et de la société civile. Le but était de mieux comprendre leurs rôles dans la chaîne de valeur du transport de marchandises, leurs intérêts et leurs préoccupations concernant le fonctionnement de cette chaîne. Il a aussi été question de mieux comprendre leur degré d’adhésion et leurs préoccupations par rapport aux réformes potentielles qui pourraient voir le jour.
Prochaines étapes
Les gouvernements du Bénin, du Niger et des États-Unis ont depuis utilisé les résultats et envisagent maintenant de mettre en place un compact régional pour améliorer l’efficacité du transport transfrontalier et réduire le coût et les délais du transport le long du corridor routier.