L’Afrique du Sud : Révision du cadre des partenariats public-privé

Pour répondre à sa demande croissante d’infrastructures, l’Afrique du Sud a demandé à la Banque mondiale de procéder à un examen approfondi du cadre de partenariat public-privé du pays.
Le défi
Alors que l’ Afrique du Sud s’enorgueillit d’ un cadre complet de partenariat public-privé (PPP), elle clôture à peine un projet PPP par an. Au vu des besoins du pays en matière d’infrastructures, la Banque mondiale a choisi CPCS pour mener un examen du cadre des PPPs en Afrique du Sud.
Contexte en bref
L’Afrique du Sud a réalisé 34 PPPs pour un total de 89,6 milliards de dollars depuis 1999. Cela en fait le numéro un en termes de PPP réalisés sur le continent.
Le problème ? Le succès de l’Afrique du Sud dans la clôture de projets de PPP s’est ralenti au cours des dix dernières années. Les projets de PPP sont régulièrement retardés et annulés. Les responsables du secteur public optent pour les marchés publics traditionnels pour développer et exploiter leurs projets d’infrastructure, même lorsque les PPP promettent un meilleur rapport qualité-prix. Lorsque des accords de PPP sont conclus, les progrès sont lents et prolongés.
Ce que nous faisons
« Les lignes directrices PPP en Afrique du Sud n’ont pas été mises à jour depuis plus de 15 ans », indique Miho Ihara, directrice de ce projet chez CPCS. « Il est temps d’examiner de près la manière de mener les PPP dans le pays. »
Les domaines à examiner comprennent:
- cadre du PPP, y compris les dispositions institutionnelles
- manuel du PPP
- Cadre PPP municipal et lignes directrices associées
- Mesures d’excellence internationales et enseignements tirés
Sur la base de cet examen, l’équipe CPCS élaborera des recommandations d’amélioration.
Impact
Le cadre révisé devrait permettre de conclure davantage de contrats de PPP à long terme.