Responsabilité sociale d’entreprise : CPCS redynamise sa politique

La firme-conseil en gestion d’infrastructures intègre une perspective de développement durable dans ses opérations.
CPCS sait que des infrastructures bien planifiées, financées et gérées, peuvent :
- Stimuler la croissance économique
- Améliorer la vie des citoyens
- Causer moins de dommages écologiques
Leadership en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE)
« Je vois la valeur que CPCS génère sur le plan environnemental et social », soutien Marc-André Roy, codirigeant de CPCS et titulaire d’un MBA spécialisé en affaires et développement durable.
Voici 3 exemples de création de valeur :
- Réduire la congestion routière
- Contribuer à réduire le nombre d’accidents d’un réseau ferroviaire
- Rendre l’eau potable plus accessible aux communautés dans le besoin
Très tôt en carrière, il a vu les retombées positives de son travail en microfinance au Bénin avant de se joindre à la firme en 2004.
Son co-chef Jean-François Arsenault, qui a vécu une bonne partie de son enfance au Cameroun, a lui aussi appris à valoriser l’apport des gens issus de différents milieux socio-économiques.
« Comprendre notre rôle et ce que CPCS peut faire pour créer une valeur positive à partir des infrastructures est au cœur de notre mission », précise Jean-François.
La beauté d’être une entreprise qui appartient à ses employés
« CPCS a une raison d’être que plusieurs entreprises aimeraient avoir », estime Benoit Laplante, directeur des communications de CPCS et membre de son comité consultatif en matière de RSE.
L’urbanisation, les changements climatiques et la pandémie de COVID-19 nous rappellent au quotidien l’importance de se doter d’infrastructures intelligentes, résilientes et capables de s’adapter. Elles ont un rôle clé pour minimiser les impacts sociaux, environnementaux et économiques négatifs.
Un autre avantage d’être une entreprise qui appartient à ses employés est de ne par subir la pression incessante d’investisseurs et d’actionnaires extérieurs qui cherchent une croissance à tout prix sur une base trimestrielle.
Cela permet à CPCS de voir à long terme et de bien faire les choses en matière de RSE.
Comme ça a été le cas pour sa politique en matière de diversité, équité et inclusion, CPCS a eu recours à un groupe consultatif dirigé par des employés afin de réviser et de renouveler sa politique de responsabilité environnementale et sociale. Elle n’avait pas été mise à jour depuis 2009.
La politique RSE de CPCS met en évidence deux façons dont la firme a un impact
- Par l’entremise de ses conseils : Ces conseils génèrent des impacts qui prennent de nombreuses formes, notamment la croissance économique et la compétitivité, l’amélioration de la mobilité des collectivités, un meilleur accès à l’électricité, de meilleures opportunités pour les groupes défavorisés et une utilisation plus efficace des ressources.
- Par l’entremise de ses activités quotidiennes : L’impact environnemental et social de CPCS est relativement minime. Toutefois, les déplacements inutiles sont un problème abordé dans cette politique.
Les deux objectifs de cette politique sont :
- Réduire les impacts environnementaux et sociaux négatifs par l’entremise de conseils aux clients, les opérations quotidiennes dans les bureaux, sur le terrain et lors des déplacements professionnels.
- Créer une valeur environnementale, sociale et économique en tant qu’équipe qui conseille les décideurs et chefs de projets d’infrastructures en plus de redonner à la collectivité en matière de philanthropie.
Actions concrètes en cours
Les actions de CPCS s’articulent autour de trois thèmes :
- Sensibiliser
- Améliorer
- Donner
L’une de ces actions, sous le thème Sensibiliser, consiste à dresser un inventaire de tous les impacts écologiques et sociaux actuels et potentiels de la firme, qu’ils soient positifs ou non.
Cela inclut de quantifier son empreinte carbone. Toute cette information permettra à CPCS de cibler ses points faibles, d’établir des indicateurs, de colliger les bonnes données et de se fixer des objectifs précis.
« Tenter d’embellir son côté vert serait inutile pour CPCS », affirme Anurag Gumber, consultant principal à CPCS.
« De toute façon, plusieurs de mes collègues et moi-même sommes au fait des études environnementales et des meilleures pratiques », ajoute-t-il.
Bien que le siège social de CPCS se trouve dans un bâtiment certifié LEED Or, Marc-André reconnaît que la production d’émissions de gaz à effet de serre est la faiblesse de la firme.
« Nous voyageons beaucoup par avion », admet-il. « Mais cela n’est pas une excuse. »
Réduire ses déplacements et offrir des services consultatifs pro bono
CPCS a par ailleurs ouvert de petits bureaux dans le monde entier pour réduire l’impact de ses activités. Ces bureaux rapprochent les clients des consultants et réduisent les déplacements inutiles. Le nouveau bureau de Calgary en est un exemple.
Communiquer par vidéoconférence a aussi considérablement réduit les déplacements.
CPCS est en train de développer en parallèle son programme philanthropique qui s’arrime avec le troisième thème de sa politique. Soit offrir de manière bénévole ses conseils en gestion d’infrastructures est une tradition de longue date. Un exemple récent est un projet pro bono d’énergie solaire.
Enfin, CPCS s’engage à publier un rapport annuel de RSE.
Dans un an, CPCS veut être en mesure d’affirmer qu’elle est sur la bonne voie avec des résultats concrets à l’appui.